Le 08 novembre dernier au cours d’un atelier, l’Organisation des nations unies pour la migration a présenté des solutions fondées sur la nature pour les travailleurs migrants.
« La mobilité humaine dans le contexte du changement climatique, de la dégradation environnementale et des catastrophes en Afrique de l’Ouest et du Centre-Tendances, enjeux et solutions proposées », « les bénéfices des solutions fondées sur la nature en agriculture sur la cohésion sociale et sur la gestion des ressources naturelles », sont des sujets abordés autour de cette activité qui a réuni, David Preux, chef de mission OIM Abidjan, Hind Aïssaoui Bennani, spécialiste régionale MECC, OIM Dakar, Liliane Sessou Assogba, membre de l’Union internationale pour la conservation de la nature, Alain Serges Kouadio, spécialiste en emplois verts, Ahmet Gueye, président du conseil départemental de Pikine, au Sénégal, Kaba Sira, une migrante, bénéficiaire du projet Mitsa.
Cette activité fait suite à la clôture du projet de « Protection et insertion de la main d’œuvre migrante et environnement dans l’agriculture urbaine et périurbaine au Sénégal et en Côte d’Ivoire », plus connu sous la dénomination « MITSA - migration de travail dans le secteur agricole ». Ledit projet avait pour but de contribuer à mettre en lumière l’apport positif de l’Agriculture Urbaine et Périurbaine dans la résilience des territoires au sein desquels elle est exercée. Il pourra en découler un regard neuf sur le rôle joué par les travailleurs migrants et les travailleuses migrantes internes et provenances de la sous-région afin que cette réalité sociale de l’agriculture soit mieux prise en compte dans le développement d’actions concrètes.
« L’agriculture urbaine et péri-urbaine (AUP) à Abidjan et Dakar, comme vous le savez très bien, est aujourd’hui en voie de disparition et l’urbanisation devrait atteindre des niveaux inégalés à l’horizon 2050. Pourtant, plusieurs études montrent l’importance de l’AUP en matière de résilience des communautés face aux défis liés aux changements climatiques et comme moteur de création d’emploi », avait déclaré David Preux lors de l’atelier de clôture le lundi 06 novembre.
Il a d’ailleurs souligné qu’à travers ce projet, l’OIM en collaboration avec les partenaires présents, « ont choisi de revaloriser le travail des migrants, ivoiriens comme étrangers, dans le secteur agricole sur les territoires urbains et périurbains, pour souligner leur contribution à la résilience de ces territoires ».
L’objectif du projet « Protection et insertion de la main d’œuvre migrante et environnement dans l’agriculture urbaine et périurbaine au Sénégal et en Côte d’Ivoire », mise en œuvre par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères du gouvernement français, est d’effectuer un travail de valorisation du travail des migrants au secteur agricole très souvent informel. En associant la protection des travailleurs migrants et environnement, ce projet vise plus concrètement à contribuer à mettre en lumière l’apport positif de l’AUP à la résilience des territoires dans lesquels elle est exercée. Il cherchera avant tout à montrer l’importance du rôle joué par les travailleurs migrants et les travailleuses migrantes internes et provenances de la sous-région dans ce contexte, afin que cette réalité sociale de l’agriculture soit mieux prise en compte dans le développement d’actions concrètes, répondant de la manière la plus globale possible aux enjeux multiples vécus dans les territoires urbains et péri-urbains au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
SK