Le président du comité d’organisation de la 15ème Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la désertification et la sécheresse (COP15), Abou Bamba, a invité la population ivoirienne à s’approprier l’événement prévu du 09 au 20 mai 2022, une formidable opportunité d’accélération de développement socio-économique pour le pays.
Il s’exprimait le mardi 26 avril 2022 à Abidjan, à l’occasion de la tribune “Tout savoir sur” du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG).
« J’invite l’ensemble des Ivoiriens à s’approprier la COP15, une formidable opportunité d’accélération de développement socio-économique de notre pays », a déclaré Abou Bamba.
A l’en croire, la Côte d’Ivoire est prête à accueillir la COP15, qui présente des avantages sur les plans économique et financier, stratégique et diplomatique, politique et historique.
Sur le plan économique et financier, Abou Bamba a annoncé la création d’emplois dans plusieurs secteurs d’activité ; la relance du secteur du tourisme ; l’attraction des investissements étrangers directs dans le domaine de la lutte contre la dégradation des sols pour une agriculture durable.
Au niveau stratégique et diplomatique, elle permettra entre autres de renforcer le leadership et l’engagement de la Côte d’Ivoire dans la sous-région et dans le monde, sur les questions environnementales et de placer le pays à la tête de la présidence de la COP pendant 2 ans.
Sur le plan politique et historique, la COP15, la plus grande manifestation jamais organisée dans notre pays, va permettre une vaste transformation de la structure économique de notre agriculture ; l’accroissement exponentielle de la production agricole (rente et vivrier) et le renforcement de notre puissance stratégique dans la sous-région.
La COP15, a relevé le PCO, va léguer un héritage à la Côte d’Ivoire. Il s’agit notamment de la mise en place de l’Initiative d’Abidjan ou Abidjan Legacy Program, un ambitieux programme de restauration des terres dégradées.
En Côte d’Ivoire près de 60% des terres productives sont dégradées. Selon la FAO, l’Afrique subsaharienne est la région la plus durement touchée par la désertification et celle ou la pauvreté est la plus étendue. Jusqu’à 65% des terres productives sont dégradées, tandis que la désertification touche 45% des terres en Afrique (FAO, 2021).
Ce sont entre 5 000 et 10 000 participants, plus de 1 000 experts et 700 journalistes en provenance de 196 pays qui sont attendus à Abidjan.