« Communication, gouvernance territoriale et développement durable » est le thème du 2è colloque initié par la Laboratoire des Sciences de la Communication, des Arts et de la Culture (LSCAC). Il a été ouvert ce mercredi 23 Novembre 2022 à l’université de Cocody et regroupe plusieurs pays de la sous-région notamment le Burkina Faso, le Togo, le Bénin, le Cameroun.
Le président du comité d’organisation, Kra Kouassi Raymond, sur le choix du thème fait savoir que “nous avons choisi nous, universités, de réfléchir sur cette thématique parce qu’elle pose un véritable problème au cœur de nos sociétés.” “Donc nous sommes à un carrefour entre la contribution que la communication peut apporter au territoire, mais la contribution qu’elle peut apporter au développement durable dans les territoires.” le colloque sera subdivisé en 5 axes de réflexion autour des sciences de la communication à savoir, Communication digitale, bonne gouvernance territoriale; communication, préservation de l’environnement et collectivités territoriales ; communication, gestion foncière et territoire; médias locaux, développement et collectivités territoriales et le dernier axe communication, Covid-19 et territoire.
Quant aux objectifs de ce colloque en son sens scientifique, il sera question de travailler ensemble. “Dans ces actes là, on pourra retracer toutes les communications qui ont été faites et au delà des actes, les participants après les échanges qu’on aura entre mercredi et vendredi, vont corriger les textes et ces textes là feront l’objet d’une publication scientifique dans une revue de l’UFR.” La conférence inaugurale prononcée par le Professeur Hugues Koné, expert en communication pour le développement s’accentuait essentiellement autour de “ La communication, rouage clé en vue de la réalisation du développement durable”.
Dr Tamboura Diawara Aïcha, Maître-assistant à l’université Joseph Ki-Zerbo du Burkina Faso assure être à Abidjan pour [s]’enrichir de tout ce sui va être sur le concept de communication parce qu’il est tellement vague et appliqué dans plusieurs sujets de développement, ça donne un large éventail de connaissances et moi ça me permet de me questionner, de m’interroger, de revoir mes portefeuilles de cours pour pouvoir m’adapter”.
Ruth Traoré, stagiaire.