L’ex-exilé, Justin Koné Katinan s’est expliqué sur sa “réintégration” à la Fonction publique en qualité de cadre à la direction générale des impôts.
Pour lui, ce n’est pas une réintégration mais « régularisation de la situation administrative », a-t-il confié au confrère Média Live Afrique.
« Dans le cadre des accords pour le retour des exilés, le gouvernement ivoirien s’est engagé à faire en sorte que les fonctionnaires qui arrivent puissent reprendre leur fonction. Je ne parle pas de réintégration car nous n’avons jamais été radiés . Et j’ai été candidat aux législatives », a rappelé le Porte-parole du Président Laurent Gbagbo, ancien Ministre ivoirien du budget.
« Avant de l’être, j’ai fait un document de mise à disponibilité qu’ils m’ont demandé. Ça veut dire qu’ils savent que je suis encore fonctionnaire. J’ai obtenu mon statut de réfugié. Ce qui veut dire que je n’ai pas abandonné mon poste », a-t-il ajouté
« Je n’ai négocié avec personne pour être “réintégré” chers amis. J’ai suivi la procédure normale. Si j’avais négocié je ne serais pas dégradé. Aujourd’hui je suis au plus bas niveau… j’ai été dégradé ! J’étais du dernier grade , le grade A7. (Et maintenant ) On me donne un grade plus petit que celui des étudiants que j’ai enseignés à l’ENA », assure le Vice-Président du FPI en charge de l’économie et de la Finance internationale.
« Au lieu de m’insulter, il faut me demander comment j’ai fait », exhorta t-il.
Vendredi 30 avril à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny pour accueillir Damana Pickas, Justin Koné Katina, Jeannette Koudou, Tahi Zué Étienne, Véhi Tokpa et Innocent Kouabena Abouo qui ont regagné cet après midi leur pays, après 10 ans d’exil passés au Ghana voisin.
Ils ont foulé le sol de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, aux environs de 15h GMT à bord du vol Émirates n° EK 787.
Mohamed CAMARA