A l’issue de son enrôlement par les agents recenseurs, Simone Ehivet GBAGBO a expliqué le sens du recensement général de la population et de l’habitat avant de lancer un appel aux Ivoiriens à ouvrir leurs portes aux agents. Selon elle, le RGPH favorise la planification du développement.
“Je voudrais vous remercier d’être venus ici à mon domicile pour me recenser et recenser les membres de ma famille, je pense que c’est une bonne chose que l’on se fasse recenser. Dans la loi, il est prévu que tous les 10 ans on procède au recensement de toute la population du pays. Et ce recensement que vous êtes en train de faire, c’est le recensement général. C’est l’occasion de faire le point sur toute la population qui habite la Côte d’Ivoire et c’est en cela que c’est extrêmement important que l’on participe à cette action. Que l’on se prête à cette action, pour que dans le pays nous puissions savoir combien nous sommes. Qui vit dans le pays ? Qui habite ce pays ? Et donc c’est ça l’objectif du recensement. De savoir combien d’Ivoiriens il y’a dans ce pays ? Hommes, femmes, jeunes, enfants, anciens ? Combien d’Ivoiriens il y’a en tout dans chacune de nos villes ? Dans chacun de nos villages ? Combien d’étrangers habitent ce pays ? Hommes, femmes, enfants ? Leur nationalité ? Leur activité dans le pays ? C’est extrêmement important d’avoir tous ces chiffres.
Parce que c’est avec ces chiffres-là, que l’on peut programmer le développement. Combien d’écoles nous devons avoir ? Combien d’écoles primaires il faut que l’État construise ? Combien d’hôpitaux il faut que l’État érige ? Combien d’emplois il faut que l’on crée ? Combien d’enseignants il faut que l’on forme ? Etc. Tous ces détails-là, c’est le recensement qui les donne. Donc moi je voudrais vous féliciter déjà pour le travail que vous faites, et puis appeler tous les Ivoiriens, tous les habitants de la Côte d’Ivoire, à participer, à ouvrir leur porte et à recevoir les agents de recensement. C’est extrêmement important. Il ne reste plus beaucoup de temps et donc ceux qui ne l’ont pas encore fait, je voudrais les inviter à le faire. Parce que ce sont des données chiffrées qui ont une signification politique très grande. Nous ne sommes pas pour l’instant en train de faire le recensement électoral. C’est le recensement général et là ça concerne tout le monde, donc bon travail, que Dieu vous bénisse ! Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire ! Et que ce travail là, se termine bien pour tout le monde.”
Simone EHIVET GBAGBO