Jeune Afrique a révélé, ce vendredi 13 Novembre, dans ses colonnes, une réunion, à huis clos tenue jeudi 12 Novembre au Palais présidentiel, entre Alassane Ouattara et les membres de son gouvernement élargie aux cadres de son parti, le RHDP. On apprend qu’au cours de cette réunion, le président ivoirien a fixé ses priorités pour cette mandature et dit sa volonté de laisser le jeu à sa succession “ouvert”.
Jeune Afrique, dans son article, a expliqué que le président, Alassane Ouattara a semblé très “meurtri” et “affecté” par les violences qui ont engendré, selon les chiffres officiels, 85 morts.
Le chef de l’État aurait, face à la situation, exprimé sa volonté de recoller les morceaux durant cette mandature qui s’ouvre en travaillant à “reconcilier le pays” et à “apaiser les cœurs”.
Il a dit poursuivre, dans ce sens, ses discussions avec Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et, très prochainement, avec son prédécesseur Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara, dans cet esprit entend, à en croire Jeune Afrique, effectué un “remaniement en profondeur” de son gouvernement.
Il a précisé à son auditoire que ce mandat sera pour lui le dernier et n’entend pas adouber un dauphin, comme il l’avait fait avec Amadou Gon Coulibaly, son ancien Premier ministre, décédé le 8 juillet 2020.
À ce titre, le président aurait laissé entendre que « les ambitieux qui souhaitent lui succéder doivent d’ores et déjà commencer à se préparer ».
Le président a décidé, on peut aisément le deviner, de laisser un pays certes prospère au plan économique mais surtout totalement en paix.
I.T