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Risques électriques- Dangers à l’horizon pour le pays au départ de Kossou, la CIE sensibilise la population

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La haute direction de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) entend défendre la vie des femmes et enfants en cette journée internationale de lutte contre les violentes faites aux femmes, en leur évitant toute atteinte à la vie, par la sécurité d’habitation. C’est le sens de la tournée de sensibilisation effectuée sur des emprises d’ouvrages électriques par la population, à Port-Bouët, derrière l’abattoir, à Abobo derrière l’université Nangui Abrogoua.

A Port-Bouët, c’est des constructions, un parc à bœufs et des travaux d’extraction de sable qui sont installés sous les lignes de haute tension de 225 KV.

Le long de la clôture du lycée technique, au bord de la voie Adjamé-boulevard Latrille-Carrefour la Vie, ce sont des ébénistes fabricants de fauteuils, lits de nouveau-nés et autres qui sont installés sous les mêmes lignes.

On sait que c’est un risque mais on ne sait comment faire. Pour avoir un magasin pour travailler, le pas de porte est à 5 millions FCFA” explique un chef d’atelier sous couvert d’anonymat.

Les objets fabriqués sont beaux mais ces ébénistes sont mal installés et en danger permanent.

Dans un grand ravin, de part et d’autre d’un canal d’écoulement d’eau de pluie, des habitations. Au-dessus, trois lignes de haute tension de 225 kv chacune. La population accourt pour venir aux nouvelles. Est-ce un déguerpissement? Le soulagement revient sur les visages quand les femmes, les jeunes et autres boutiquiers apprennent qu’il s’agit d’une action de sensibilisation de la CIE sur les dangers qu’ils encourent.

La CIE entend défendre le zéro accident d’origine électrique et cela passe par cette sensibilisation qui n’est pas à sa première phase. Des sites ont été déguerpis avant d’être à nouveau recolonisés, explique Soumahoro Amara, Sous-Directeur chargé de la sécurité au travail à la CIE.

“Il est important que les populations installées sous ses lignes comprennent qu’il faut quitter ces couloirs. Des actions de sensibilisation ont été menées, aujourd’hui est une autre étape” fait-il savoir.

Il insiste pour dire que “s’installer sous les lignes de haute tension représente un danger pour la population et des difficultés d’accès pour nos équipes” en cas de survenue d’incident sur le réseau.

Pour M.Soumahoro, “il s’agit de faire comprendre à chacun le danger avant de passer à une étape supérieure qui est la contrainte à départ avec la force publique.”

Face à l’insouciance de la population, il estime qu’il “est important d’agir” car, soutient-il, “il y a des familles exposées aux risques, il faut ces populations trouvent des espaces plus sûrs pour garantir le zéro accident d’origine électrique.”

Nous voulons donner l’électricité sans faire de victime” ni chez les agents, les travailleurs des entreprises partenaires ni au sein de la population, réaffirme Soumahoro Amara qui avait à ses côtés Diomandé Vassoumaïla, Sous-directeur du Pôle production transport et mouvements d’énergie.

Les lignes de haute tension en danger et qui représente des dangers permanents pour le pays sont les départs de lignes, Kossou-Zuénoula, Kossou-Gagnoa et Kossou-Daloa dont les emprises sont menacées par l’activité aurifère illégale. Des trous qui fragilisent les fondations des pylônes sont dénoncés par la CIE.

Par cette opération de sensibilisation, il s’agit pour les équipes du Directeur Général Ahmadou Bakayoko, “d’alerter, prévenir, sensibiliser, informer et influencer les réactions nécessaires, alerter sur le danger que représente les occupations des ouvrages électriques” a situé Dominique Khalif, Directeur de la communication avant les visites de sites.

Les distances de sécurité à observer autour des pylônes de haute tension vont de 7 à 18 m. En Côte d’Ivoire, les garages mécaniques le disputent aux habitations déjà en danger de par la situation dans les ravins. Mais, ici, Dieu veille et tout revient au sort.

Adam’s Régis SOUAGA