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Santé de la reproduction : des journalistes ivoiriens formés sur la question de l’IVG

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Des journalistes ivoiriens issus de plusieurs médias (en ligne, télé et radio) ont reçu une formation sur la santé de la reproduction, précisément de l’interruption volontaire de la grossesse (IVG).

Dans le cadre du projet PAMOJA (ensemble en Swahili) qui intervient sur les défis de la santé des femmes en Afrique et en Amérique Latine, l’ONG RAES veut amener les journalistes à avoir un regard objectif sur l’avortement. Cette initiative intervient face à des défis importants tels que l’accès à une information fiable et la lutte contre les tabous entourant ces sujets sensibles. Les journalistes, en tant que communicateurs et sensibilisateurs, ont un rôle crucial à jouer pour favoriser une meilleure compréhension des enjeux et promouvoir des comportements responsables.

Du 10 au 11 juillet 2024, ce sont 14 journalistes qui ont été formés par Angela Kpeidja, journaliste et experte dans les questions de santé de la reproduction. Les participants ont été formés sur l’historique de l’avortement qui est considéré comme un soin médical, la situation de l’avortement en Afrique, les textes juridiques le qui régissent. Dans les pays ayant signé le protocole de Maputo, dont la Côte d’Ivoire fait partie, en son article 14, le protocole fait obligation aux Etats d’autoriser l’avortement médicalisé en cas d’agression, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus.

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En somme, selon la formatrice, l’avortement est une problématique complexe, un fait de société qui a toujours suscité moult controverses, Malgré les normes sociétales et les croyances religieuses les hommes et les femmes ont toujours eu soif de faire des choix libres dans divers domaines de la vie. Ainsi, les journalistes doivent en parler.

Christine Sarr, chef du projet Pamoja, a souligné l’engagement de l’initiative à soutenir les journalistes ivoiriens dans leur mission d’informer de manière juste et objective sur la santé reproductive et l’avortement. Cette formation vise à améliorer la qualité de l’information disponible et à contribuer à lever les tabous entourant ces sujets.

Un réseau de journalistes engagés pour la question de la santé de la reproduction a vu le jour. Le journaliste Eugène Sahi de 7info Tv a été nommé président.

Sandra KOHET

 

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