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Santé- Le Colonel Gaoussou Koné sauve la vie d’une fillette, Un problème d’ambulance posé

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Une jeune enfant à dû être transportée d’Odiénné à Abidjan pour une prise en charge médicale à l’hôpital Mère-Enfant. Son cas a fait l’objet d’un post sur les réseaux sociaux, surtout pour la prise en charge des frais d’ambulance qui s’élevaient à 180.000 FCFA. Sans crier gare, le Col Gaoussou Koné alias Jah Gao, fils d’Odiénné a promptement volé aux secours de la famille et favorisé le transfert de la jeune malade à Bingerville.
“Évacuée depuis hier  nuit aux environs de 22 h 30 d’Odienné à Abidjan, la petite Malon Leïla SAVANÉ est rentrée aux Urgences à l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville très tôt, entourée de tous les soins. Aux uns et aux autres, des bénédictions pour sa prompte guérison” a indiqué Ousmane Coulibaly-Massa qui avait fait un post relatif à la situation qui prévalait pour solliciter des appuis financiers en vue de l’évacuation de la fillette.
Le maire d’Odiénné et l’Officiers supérieur des FACI Gaoussou Koné ont démontré leur attachement à la vie de leurs parents et sont vite montés au créneau.
Des remerciements très appuyés à Mme la Première Dame Dominique OUATTARA, Mme la Ministre de la Femme de la Famille et de l’Enfant, Nasseneba Toure , au Colonel Gaoussou KONÉ dit Jah GAO pour tout ce qui a été, est et sera fait pour sauver cette vie. Un clin d’œil au Grand Bénévole Hassan Hayek pour toute son attention” a témoigné Ousmane Coulibaly-Massa.
Toutefois, au-delà de cette belle intervention, la question qui se pose est celle de l’équipement du centre hospitalier régional d’Odiénné, le plus grand centre de référence dans cette région du Kabadougou très éloignée d’Abidjan. Il est temps de songer à un équipement adéquat et à l’affectation de personnels hautement qualifiés pour faire face à des cas extrêmes. A tout le moins, l’usage des nouvelles technologies favoriseraient des interventions à distance avec un spécialiste et des médecins du CHR.
L’autre aspect, les frais de carburant des ambulances. Le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle ne peut se satisfaire des dons d’ambulance sans songer au ravitaillement en carburant avec un budget. Pourtant, tous les actes sont payants dans les centres de santé. Il est jusque-là incompréhensible que ce soit un usager, avec un malade sur les bras, souvent désargenté, qui doit payer pour le carburant de l’ambulance.
Adam’s Régis SOUAGA