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Santé reproductive : des journalistes sensibilisés au projet « parce que tu comptes »

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Dans le cadre de la vulgarisation de l’article 427 nouveau du code pénal ivoirien, des membres de la société civile ont sensibilisé des journalistes issus des médias en ligne et papier sur un projet dénommé « Parce que tu comptes ». Cette campagne lancée en octobre dernier, vise à promouvoir les droits sexuels des femmes et des filles en Côte d’Ivoire en soulignant l’importance des nouvelles dispositions du code nouveau ivoirien relatif à l’avortement sécurisé.

Mariam Doumbouya, coordonnatrice de la campagne a ouvert la conférence en soulignant l’urgence d’agir face aux nombreux obstacles entravant l’accès des femmes et des jeunes filles à des soins de santé reproductive sûrs et dignes.

Malgré des progrès législatifs, comme l’adoption du Protocole de Maputo, les inégalités dans l’application des lois et la stigmatisation sociale restent des barrières importantes.

« Nous voulons que chaque femme et chaque fille sache qu’elle compte, qu’elle a des droits et qu’elle peut être protégée grâce à des dispositions légales claires et accessibles.

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L’un des objectifs centraux de « Parce que tu comptes » est de vulgariser l’article 427 du nouveau code pénal ivoirien, qui stipule que « le Code pénal ivoirien mis à jour en juillet 2019 ne reconnait l’avortement médicalisé que dans deux cas : « Art. 427. – Il n’y a pas d’infraction lorsque : 1° interruption de la grossesse est nécessitée par la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée ; 2° le médecin procure l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci ».

La campagne vise également à sensibiliser le public via des événements en ligne, des campagnes médiatiques et des ressources pédagogiques.

Elle cherche aussi à combattre les préjugés et la stigmatisation associés à l’avortement légalisé en favorisant un dialogue inclusif, tout en fournissant des informations fiables et accessibles pour aider les femmes et les jeunes filles à prendre des décisions éclairées concernant leur santé reproductive.

Il faut souligner que la santé des femmes a été au cœur de plusieurs débat de discussions un peu partout en Afrique, la mortalité maternelle comme troisième cause de décès des femmes, les cas de viol, d’inceste et d’autres sortes de violences sexuelles, 288 000 cas d’avortement en moyenne pratiqués par an en Côte d’Ivoire selon le PMA 2020.

Sandra KOHET