Un usager du service hospitalier a saisi Jean Bonin Kouadio pour se plaindre d’un présumé racket sur un acte d’accouchement. La scène se passe à l’hôpital général de San Pedro. L’usager qui a opéré la saisine se plaint de la confiscation d’un téléphone “comme une garantie” de paiement d’une somme de 100 mille francs CFA par la pharmacienne, lit-on dans une capture d’écran publiée sur la page facebook de Jean Bonin. La somme est réclamée pour un kit de césarienne selon l’usager.
Jean Bonin s’interroge sur le fait que “Les autorités Ivoiriennes ayant rendu gratuit l’accouchement et la césarienne pour les femmes de Côte d’Ivoire pourquoi certains hôpitaux « rançonnent »-ils encore leurs patients en s’opposant à la gratuité ciblée ?” Face à cet énième acte de racket présumé, “L’inspection du ministère de la santé est invitée à nous situer” recommande Jean Bonin.
Le président du think tank FIER rappelle que “Le Président de la république a signé lors du Conseil des ministres du mercredi 15 février 2012 un décret portant exemption du paiement des prestations et des actes en rapport avec l’accouchement par voie basse et la césarienne dans les établissements sanitaires publics, pour les populations démunies et les non assujettis sociaux.”
Après sa rencontre avec le directeur général de la Police nationale, l’Administrateur général Kouyaté Youssouf, Jean Bonin Kouadio, président du think tank FIER, a rencontré l’Inspecteur général d’Etat, Théophile Ahoua N’doli. Après l’Inspection générale d’Etat, Jean Bonin Kouadio a été reçu par le ministre en charge de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.
Il s’agit pour ce libre penseur de mobiliser les autorités ivoiriennes contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance. La rencontre entre Jean Bonin Kouadio et Théophile Ahoua N’doli a eu lieu jeudi 13 octobre 2022.
ARS