La Police ivoirienne a la semaine dernière mis le grappin sur un groupe d’individus, organisateurs d’une soirée dite “soirée des pervers”. A la suite de cette interpellation de ces individus, diverses réactions ont été enregistrées. La Police nationale a jugé utile d’éclairer la lanterne des Ivoiriens sur ces pratiques punissables selon le Code pénal mais dont ils ne sont pas informés. Toutefois, la règle juridique est simple, “nul n’est sensé ignorer la loi”. Afin que nul n’ignore, la Police fait la sensibilisation. Ci-dessous son message de sensibilisation.
“Selon le code pénal en son article 416, Constitue un outrage public à la pudeur, tout acte commis dans un lieu public ou ouvert au public ou dans les conditions prévues à l’article 184, offensant les bonnes mœurs ou le sentiment moral des personnes qui en sont involontairement témoins et susceptibles de troubler l’ordre public.
Est puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 50.000 à 500.000 francs quiconque commet un outrage public à la pudeur.
Les peines peuvent être portées au double si l’infraction est commise sur un mineur ou en présence de celui-ci.
Tout individu, qui fait les publications telles que celles de dame ZN, qui a été déférée le lundi 11 avril 2022, subira la rigueur de la loi.
C’est le lieu de rappeler à tous les administrateurs de groupes des réseaux sociaux et usagers d’internet que les auteurs de ce genre de publications seront sévèrement réprimés. Il en est de même, pour quiconque publie ou diffuse par quel que moyen que ce soit des images, écrits, propos, contraires à l’ordre public et aux bonnes mœurs.”
ARS et Sercom DGPN
