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Sécurité- La traque aux marabouts sur les réseaux sociaux lancée par la Police

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 « A votre Attention, Un vrai maître ne fait pas publicité. Du Vrai Témoignage. Voici son numéro WhatsApp : +229 68 84 64 46, +229 68 84 64 46. J’ai été plusieurs fois volé par les faut profiter de marabout et je ne me suis pas découragé, j’ai continué de chercher. Dieu merci j’ai tombé sur ce vrai puissant maître marabout spirituel et Grâce à lui je vie très heureux avec ma famille aujourd’hui. C’est un vrai maître de confiance. Voici son numéro WhatsApp : +229 68 84 64 46. +229 68 84 64 46. NB: C’EST sans aucune conséquence après. Et aussi il n’utilise pas les Âmes de personne, ni du sang humain » est un message publicitaire posté et sponsorisé par un marabout moderne et adepte des réseaux sociaux.

Ce type de message ne pourra plus être visible sur les réseaux sociaux. « Une décision importante de la Police contre les offres de maraboutage à travers les réseaux sociaux, actes dangereux pour la jeunesse » a été prise.

Pour identifier ces marabouts, la police demande l’aide de la population afin de mettre hors d’état de nuire ces marchands de faux.

La police demande de « noter le numéro dudit marabout, communiquer ce numéro aux agents de police républicaine, la police républicaine se chargera de rentrer en contact avec ce marabout et de le dénicher, soit elle se renseignera auprès des réseaux GSM pour récupérer le nom du propriétaire du numéro et le perquisitionner » a-t-elle fait savoir.

Cette traque aux marabouts vendeurs d’illusions, accompagnateurs de jeunes brouteurs dans leurs sales besognes, se déroule au Bénin.

 « le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou a instruit tous les officiers de police judiciaire (OPJ) d’interpeller, de mettre en garde à vue, et de présenter au tribunal tout individu surpris sur les réseaux sociaux partageant un message de maraboutage en vue de susciter les jeunes au gain facile ou tout autre genre capable de conduire au phénomène de sacrifice tel qu’a vécu au Bénin en début 2018 », apprend-on du message de la Police béninoise.

ARS