L’écrivain Macaire Etty a remporté le grand prix Bernard Binlin Dadié de la littérature ce mardi 14 mai 2024 lors de la proclamation des résultats des prix nationaux.
Dans le but de permettre aux écrivains d’avoir un nom en se faisant connaître, le comité d’organisation du Sila, sous la coupole du ministère de la culture et de la Francophonie a tenu à primer les meilleurs écrivains de la Côte d’Ivoire. Au cours de la première journée de ce grand rendez-vous des amoureux de la lecture, 4 prix ont été décernés à des écrivains et à une maison d’édition. Il s’agit du grand prix de la Littérature attribué à l’écrivain Macaire ETTY pour son œuvre « Flamme éternelle ». Le deuxième prix Bernard Binlin Dadié du jeune écrivain a été donné à Gbidi Roland pour son livre « revirement de Damas, histoire d’une naissance ».
L’écrivaine Marie Danielle Aka a été désignée lauréate du prix Jeanne de Cavaly pour la littérature enfantine. La maison d’édition JD Edition remporte, quant à elle, le prix de la meilleure maison d’édition.
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Ce sont en gros 62 œuvres qui ont été examiné par un jury minutieux et exigeant, contre 36 l’année dernière. Pour les membres du jury des différentes catégories de prix, les critiques telles que l’utilisation des langages inadaptés, la confusion entre les genres littéraires et le trop plein de mots sans aller à l’essentiel.
Concernant les maisons d’édition, il leur a été demandé d’avoir en leur sein deux structures très importantes, il s’agit d’un comité de lecture et celui de la correction. Car « il y va de la qualité des ouvrages mis à la lecture des populations ». Ils ont aussi décidé de prendre en compte l’origine de l’imprimeur de l’ouvrage mis à l’appréciation du jury « Si nous voulons valoriser le prix national SILA de l’édition et en même temps booster la chaîne du livre dans notre pays, il faut encourager les éditeurs qui impriment leurs ouvrages en Côte d’Ivoire », a estimé l’un des membre du jury.
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Aux écrivains primés, Serge Bilé, auteur à l’honneur les a exhortés à adopter une attitude d’humilité dans leur manière de faire. « Les honneurs c’est important (…) mais plus important que les honneurs c’est le travail. Et le travail, c’est ce qui fait que nous gardons les pieds sur terre dans la relation avec l’autre et avec nous ».
Le salon qui court jusqu’au 18 mai a pour thème « le livre, un pari toujours gagnant ».
Sandra KOHET
