L’autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI) se satisfait de la dynamique concurrentielle qui s’établit avec plusieurs opérateurs des services de transfert d’argent, avec pour conséquence une réduction des coûts aux usagers.
En précisant que « l’ARTCI se limite essentiellement à garantir l’accès aux réseaux de télécommunications pour les fournisseurs de services à valeur ajoutée y compris les émetteurs de monnaie électronique, à veiller à la sécurisation des transactions électroniques et à la protection des données à caractère personnel, conformément à ses missions », le gendarme des opérateurs de téléphonie, ne veut tomber dans le jeu des prébendiers qui sucent les ivoiriens depuis des années de commun accord.
« En conséquence, l’ARTCI n’intervient pas dans la régulation des services financiers fournis par les entreprises émettrices de monnaie électronique, et encore moins dans la tarification desdits services » a réitéré l’ARTCI.
Bien au contraire, selon le communiqué rendu public ce mardi 26 octobre 2021, « l’ARTIC se réjouit de la dynamique concurrentielle sur ce marché qui concourt efficacement à l’inclusion financière de nos populations, dans un contexte marqué par la lutte contre la cherté de la vie et le retour progressif à la normale suite à l’incertitude créée par la pandémie de la Covid-19. »
L’ARTCI a rappelé aux mauvais concurrents que leur activité est régie par « l’Instruction n°008-05-2015 régissant les conditions et modalités d’exercice des activités des Emetteurs de Monnaie Electronique dans les Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) de la BCEAO. »
Une victoire pour l’opérateur au pingouin qui met à nu le vol des autres opérateurs de téléphonie qui font le transfert de monnaie par voie électronique depuis des années, par un accord de vol en commun.
Adam’s Régis SOUAGA
* Gbè: refoule en nouchi ivoirien