Les autorités militaires et civiles qui assurent les transitions au Mali et en Guinée ont adressé des messages à la Commission de la CEDEAO, à Abuja réclamant “un délai supplémentaire” pour le Burkina et “davantage de temps” pour organiser la suite du processus, fait savoir la CEDEAO dans un communiqué en date du 27 avril 2022.
La CEDEAO a répondu, annonçant des “missions dans ces deux pays qui permettront de préparer un rapport pour le Sommet” des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale dont les deux pays ont été suspendus.
“Le Burkina Faso a souhaité disposer d’un délai supplémentaire par rapport à l’échéance du 25 avril 2022 fixé par la Conférence des Chefs d’Etat le 25 mars 2022 à Accra, afin de poursuivre les consultations sur diverses questions” a indiqué la Commission de la CEDEAO dans son communiqué.
Poursuivant la CEDEAO fait savoir que “la Guinée a présenté les évolutions récentes concernant le processus de transition et souhaité également avoir davantage de temps par rapport à l’échéance du 25 avril 2022 pour permettre la poursuite des consultations”.
Au Burkina Faso, un coup d’Etat contre le régime du président démocratiquement élu, Roch marc Christian Kaboré et celui du Prof. Alpha Condé ont mis ces deux pays au ban des pays parias de la communauté sous-régionale.
Adam’s Régis SOUAGA