Des décès et blessés ont été encore enregistrés du fait d’un accident de la route survenu sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé. Un car de la compagnie Labelle a eu un accident dimanche 26 février 2023, de nuit, non loin de Koudougou et à 43 de Yamoussoukro, causant 09 décès (07 hommes et 02 femmes) et 19 blessés (14 hommes et 5 femmes) dont 4 dans un état critique, signale-t-on.
Le téléphone au volant et la vitesse seraient la cause de cet énième accident de la circulation. Contre l’hécatombe sur les routes ivoiriennes, le gouvernement est monté au créneau avec l’instauration du permis à points. Un total de 12 points est affrété à chaque permis de conduire et 1 point retiré à chaque infraction au code de la route. Contre cette décision gouvernementale, des syndicats de chauffeurs projettent une grève dès le 1er mars 2023, date d’entrée en vigueur de ce nouveau dispositif.
Contrairement à ce groupuscule d’agitateurs, le syndicat national des chauffeurs de transport terrestre de Côte d’Ivoire, dirigé par Koné Vafi s’est réuni à Bouaké, au parking de l’ex-corridor Nord, pour se désolidariser de cette action. Bien au contraire, Koné Vafi, soutenu par ses délégués, et le directeur général du Haut conseil des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire, Diaby Ibrahim, a tenu à faire savoir que les préoccupations des chauffeurs et transporteurs sont ailleurs. Il a cité en autres, le nombre de barrages de sécurité pléthorique et au-delà des 33 officiellement annoncés, la non reconnaissance du chauffeur routier par défaut d’une convention collective, la non déclaration des chauffeurs à la CNPS.
Diaby Ibrahim a estimé que pour les investissements et les acquis obtenus grâce à l’entregent du président Alassane Ouattara, les chauffeurs et transporteurs, à défaut de “reconnaissance”, ne devraient pas “semer la pagaille dans ce pays”. Les délégués ont assuré ne pas être concernés par ce mot d’ordre de grève.
Adam’s Régis SOUAGA
