La délinquance sexuelle vient de faire une victime de plus à Katiola où un jeune a violé une gamine de trois ans vendredi dans l’après-midi, a appris Laurore.net.
Contacté par la rédaction, le père, Joseph Koné, a raconté la scène depuis l’hôpital général de Katiola.
« Je n’étais pas là, j’étais au travail. Des informations reçues, il y a qu’un monsieur a remis de l’argent la petite pour acheter des bonbons et des friandises chez une voisine. Le monsieur a demandé à un enfant de l’accompagner au regard de l’intensité du trafic routier. Quand je suis rentré à la maison, elle n’était pas rentrée car après avoir acheté les bonbons, ils ont continué vers une destination inconnue. De 13h30 à 15h moins, la petite était introuvable. Nous nous sommes mis à sa recherche avec tous les amis. Une voisine l’a aperçue et l’a ramenée à la maison tout en sang. J’ai été appelé pour revenir à la maison où j’ai retrouvé du monde. J’ai pris l’enfant pour l’envoyer à l’hôpital. C’est pendant que j’étais à l’hôpital que j’ai été informé que le jeune qui l’a violé a été interpellé par des gens. Je suis arrivé et je l’ai pris pour le conduire au commissariat de police où il est actuellement entendu. »
La famille de la petite victime habite le quartier Château, en face du mythique hôtel Mankarwa. La victime a été retrouvée à Lafonkaha, vers la forêt sacrée, tout en sang.
La Côte d’Ivoire a vécu en 2020 une flambée de cas de viol sur des fillettes. Ces actes ont poussé le gouvernement à durcir la nomenclature juridique de répression et sanctionner de 5 à 20 ans d’emprisonnement l’auteur de l’acte. Dans certains cas, la prison à vie peut être requise.
Nassénéba Touré, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant qui a repris le flambeau de la lutte contre ces travers sexuels saura ici, suivre de près ce dossier et la justice fera son travail.
Adam’s Régis SOUAGA