Les violences en tout genre, constatées en Côte d’Ivoire à la veille de l’élection présidentielle de ce 31 Octobre, sont suivies de près par la Cour pénale internationale (CPI).
L’opposition qui conteste la candidature du chef de l’État, Alassane Ouattara, jugée anticonstitutionnelle par elle, a appelé à la désobéissance civile qui se solde par des conflits communautaires et des pillages de biens publics et privés.
Fatou Bensouda, dans une déclaration produite ce mercredi 28 Octobre 2020 a soutenu que “ces actes pourraient constituer des crimes relevant de la compétence de la Cour pénale internationale (« la CPI »)”.
“Toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes visés par le Statut de Rome est passible de poursuites devant les tribunaux de la Côte d’Ivoire ou devant la CPI”, a-t-elle fait savoir.
Le cas Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, jugés devant cette cour pour crimes contre l’humanité, reste pendant. Acquittés en première instance par la CPI, Fatou Bensouda a fait appel.
Pour toutes ces raisons, elle rappelle que les enquêtes ouvertes en Côte d’Ivoire depuis octobre 2011 se poursuivent et son Bureau continue de suivre de près la situation sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
I.T