Du 9 au 12 septembre, le président de la République, Alassane Ouattara a séjourné dans la région du Moronou où il a semé l’espoir à Arrah, M’batto et Bongouanou
Il fallait être témoin de la déferlante humaine venue de la région même du Moronou mais aussi de Daoukro, pour se rendre compte de l’attractivité que génère le seul nom d’Alassane Ouattara.
La raison est toute simple : derrière les grands discours juste bons pour des idiots utiles et les bandes de fanatiques ethniques et tribaux, la conscience collective retient que seul Alassane Ouattara a redonné à cette région, qu’il a créée, un nouvel espoir.
Que l’on ne prenne surtout pas pour prétexte sur le coup d’Etat et la rébellion car, avant le 24 décembre 1999, le pays a connu une paix relative, et après la tentative de renversement avorté de Laurent Gbagbo, la partie utile a bien subsisté.
Mais, comme des parias de la société ivoirienne, le Peuple Agni Morofouè a été refoulé dans le subconscient des politiciens sans vision. Des années sans investissement ont maintenu la région dans une léthargie sans nom.
« Durant plusieurs décennies, cette région n’a pas bénéficié d’investissement. De 63%, le taux de couverture en électricité a été relevé à 85% grâce à l’électrification de 42 localités, la construction de 416 classes au préscolaire et au primaire, 7 collèges dont trois à Bongouanou.
Le Président Alassane Ouattara s’est satisfait du regain d’attention apporté aux femmes. 800 millions FCFA ont bénéficié aux femmes porteuses de projets en Côte d’Ivoire avec un taux de remboursement de 98%. Dans la région de Bongouanou, 220 000 femmes ont déjà reçu du soutien du FAFCI, le fonds créé par la Première Dame pour aider les ivoiriennes.
La précarité de l’insertion professionnelle des jeunes a trouvé une solution avec 3584 jeunes soutenus par l’Agence Emploi Jeunes qui promet 1 milliard 300 millions FCFA d’investissement au profit de 4600 jeunes de la région du Moronou.
« Nous avons des ambitions pour Bongouanou et la région » a fait savoir Alassane Ouattara.
Le développement engendré par la 30è visite d’Etat a permis au corps préfectoral de la région du Moronou de recevoir 15 nouveaux véhicules de commandement, 1 pick up et deux motos pour le commissariat de police de Bongouanou, des ambulances, le relèvement du plateau technique de l’hôpital général d’Arrah.
L’adduction en eau potable a été renforcée par une nouvelle unité de production estimée à 777 722 803 millions FCFA à Ehuikro pour compenser le gap de 500 M3/j. La compensation du déficit en eau de Bongouanou permet désormais à Kotobi de recevoir de l’eau potable en permanence jusqu’à 2021.
Toutefois, pour une solution pérenne, le gouvernement a décidé de connecter la région à la comoé avec la construction d’un château d’eau de 5000 mètres cube. Ce faisant, ce sont les localités de Bocanda, Arrah, Kotobi, Pépressou qui verront leurs soucis en adduction en eau potable, réglés pour le long terme. Les travaux envisagés selon Tchagba Laurent, ministre de l’hydraulique, devraient durant 3 ans s’ils débutent en 2021.
Il apparaît sans nul doute, au regard de la ferveur suscitée par cette première visite d’un Chef d’Etat dans cette région, créée par un décret du 4 juillet 2012, que l’espoir a bien un nom… Alassane Dramane Ouattara. Et ce n’est pas l’Inspecteur général d’Etat (IGE), Théophile Ahoua N’doli, qui dira le contraire, lui qui estime que le Président ivoirien est « un homme d’action concrète ».
A.R.S, Envoyé spécial