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Yamoussoukro : Des journalistes et acteurs de la société civile formés contre les fakenews

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A l’orée des élections municipales et régionales, trente-sept journalistes, correspondants de presse, animateurs de radio de proximité des villes de Tiebissou, Toumodi, Yamoussoukro, Bouaflé et Abidjan ont pris part à un atelier de formation en vue de contrer les fausses informations et les messages de haine les 27 et 28 juillet 2023 dans la ville de Yamoussoukro.
Cet atelier se tient dans le cadre du projet d’implication des médias numériques pour une prévention active des conflits et des tensions (IMPACT). Lassiné Sermé, président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPRELCI), a indiqué qu’il s’est agi de “former les acteurs qui couvrent les actions de paix et de conflit” afin de maintenir le climat de paix et consolider la cohésion sociale. Cette formation qui a porté sur la vérification de photos avec des techniques numériques, vise à “freiner les fakenews”.

Pour Lassina Sermé, les prochaines élections locales seront “un test pour les partis politiques avec le déchaînement de discours de haine”, a-t-il fait savoir. Il a soutenu qu’il s’agit donc de contribuer au “raffermissement du climat de paix et de cohésion sociale”.
Le projet IMPACT, intègre également quatre projets financés en Côte d’Ivoire et en Guinée avec le soutien financier de l’Union Européenne pour un montant de plus de 700 millions FCFA. Après Bouaké, le REPPRELCI est à Yamoussoukro pour un exercice identique. A terme, ce sont 74 acteurs de la société civile, animateurs de radios de proximité et journalistes venus d’Abidjan, qui seront bien formés.

Le parcours de formation et d’initiation aux méthodes de vérification de l’information et de photos afin de ne pas se faire complices, par le partage sans vérification, de fausses informations et de messages de haine, se poursuivra à Korhogo pour les acteurs cibles des régions du Tchologo, du Poro et de la Bagoué. La formation de Korhogo portera sur l’extrémisme violent.

A la fin de l’atelier de Yamoussoukro, les acteurs formés ont pris l’engagement de ne pas être des vecteurs de la propagande de fausses informations et des messages de haine.

Sandra KOHET